Ah ben non, désolé...

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Victoire de la Peugeot 905 n°1 dans la morosité de 1992

Histoire d’un désastre : les Sport 3,5 litres. Tome 3

L’hiver 1989 est marqué par deux colères énormes de Jean-Marie Balestre qui décide de s’attaquer de front et simultanément à deux monuments du sport automobile. Tout d’abord, c’est Ayrton Senna côté F1 qui se doit de lui faire une lettre d’excuses, suite à l’incident de Suzuka avec Prost, s’il veut pouvoir recevoir sa Super Licence lui permettant de courir en F1 en 1990 ! Ensuite, c’est Le Mans et ses Hunaudières qui sont directement attaqués au nom de la sécurité. J’ai très largement évoqué ce navrant épisode dans un long article que je vous invite à consulter ici (navrant dans la manière dont il a été mené avant tout). Bref, l’hiver n’a rien de serein, JMB gagnera sur les deux tableaux. Lorsque l’on est omnipotent, il ne peut pas y avoir match mais l’ego du monsieur a surement dû se satisfaire de ces « victoires… »

Histoire d’un désastre : les Sport 3,5 litres. Tome 2

Dès la manche du Championnat du Monde d’Endurance se déroulant à Brands Hatch fin juillet 1988 la FISA confirme aux constructeurs les décisions qu’elle avait précédemment prise pour « l’endurance… » Le moteur 3,5 litres atmo est bel et bien destiné à devenir le choix unique dès 1991. Mais on le favorisera dès 1990 en bridant les motorisations alors utilisées en groupe C et au potentiel bien supérieur, notamment sur les courses de longue haleine, autrement dit Le Mans. Car c’est une autre nouveauté, Le Mans est la seule course de longue distance demeurant au calendrier. Les courses de 1000 km doivent en effet disparaître pour être réduites de moitié. La raison ? D’après Bernie, il faut absolument offrir le produit qu’elles veulent aux TV. Drôle d’argument lorsque à la même époque

Histoire d’un désastre : les Sport 3,5 litres. Tome 1

Peugeot 905, Jaguar XJR-14, Toyota TS010, Mercedes C291, Mazda MXR-01, ces voitures ont atteint de nos jours une dimension mythique. La mise en route d’un V10 Peugeot dans les paddocks de Peter Auto attire immanquablement la foule autour de la belle blanche. La nostalgie fonctionne à fond et étant donné la qualité de la mélodie, on peut la comprendre. Et pourtant… Pourtant, à l’époque où ces Groupe C 3,5 litres atmosphériques sont apparues en compétition, la cote d’amour auprès des fans

Adieu Mr Graton…

C’est l’histoire d’un gamin qui tombe, au hasard d’un déménagement sur un recueil d’albums du Journal de Tintin. Le gamin se plonge aussi sec dans la lecture de ces albums et tombe quelques pages plus loin, sur une histoire qui parle de sport automobile. Plus fou pour ce gamin déjà passionné du Mans, cette histoire traite justement

La perte des sens…

Suis-je atteint de la COVID-19 ? Ils ne cessent de nous dire que la maladie se caractérise par la perte du goût et de l’odorat. N’est-ce pas ce qui commence à me toucher ? Je n’ai effectivement plus le goût. Plus le goût de regarder les premières photos de ces 24 Heures. Il ne me vient pas. Agueusie. Je suis touché.

Huis clos…

La dernière fois que j’ai loupé les 24 Heures du Mans, c’était un jour ou les Diables Rouges se prirent une déculottée à la Beaujoire. Alors que le départ des 24 Heures avait déjà eu lieu, j’ai pourtant eu tout le loisir de regarder cette belle victoire 5-0 des bleus de Platini dans leur Euro. Et pour cause. J’avais mal bossé à l’école, j’avais été prévenu à l’avance, j’ai été privé du Mans, privé de la victoire de la 956 jaune et noire avec un peu de vert. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même.

Hunaudières : Ils sacrifièrent le mythe

C’était un simple ruban de macadam. Droit comme un I ou presque. 5,8 km de vitesse pure dont près de 4 km en totale ligne droite. Les anglais l’appelaient Mulsanne Straight