L’hiver 90-91 passe avec la présentation d’une BRM à moteur V12 cherchant du budget pour la saison 1992 au mieux et la présentation de la SGR (qui deviendra Roc Ford au Mans). Mais tout cela ne fait pas un plateau royal… En février, alors que Mercedes ne cesse de limer le bitume au Le 11 novembre, c’est le second coup de tonnerre, cataclysmique celui-ci. Une réunion de la FISA a lieu à Londres en l’absence non négligeable de Jean Todt retenu à Paris par une grève du transport aérien. Etonnant tout de même que Yves Courage, lui, ait bel et bien réussi à venir… A l’issue de cette réunion, Mosley et Ecclestone enterrent le Championnat du Monde 1992 ! Il n’aura pas lieu ! Bob Wollek réagit, narquois : « C’est une bonne idée ce championnat de constructeurs. Dommage qu’il manque des… constructeurs ! » Gérard Welter lui, déclare, plein de bon sens : « On ne fait pas pousser un chêne en plein désert. » Chez Peugeot, on se mobilise fortement pour ne pas voir tous ces investissements réduits à néant. On a déjà subi la mort du Groupe B, on se retrouve désormais embringué dans la disparition du Groupe C ! Une réunion est organisée au siège de PTS autour de Jean Todt avec tous ceux qui veulent repartir pour 1992. Mais Mercedes en est absent. Il n’en ressort pas encore grand-chose de concret hormis une liste assez fantaisiste de 20 partants possibles, le chiffre magique attendu et exigé par la FISA. Ce qui est certain, c’est que beaucoup s’inquiète de la tenue des moteurs 3,5 litres au Mans. Il est donc envisagé de pouvoir changer le moteur durant la course !