Ah ben non, désolé...

Author Archives: Laurent Chauveau

Eve 86.4K Evo 2 sous tous les angles !

La pandémie aura eu ça de bon qu’elle m’aura permis d’avoir un peu de temps pour m’occuper de ma petite Eve 86.4K. Après lui avoir fait un petit lifting des projecteurs et de des feux arrières, j’ai pu aussi commencer à apprendre un soft permettant de générer  des rendus réalistes : Vred pour ceux qui connaissent. Sans formation, la bestiole est un peu rude à appréhender et je ne peux pas dire que je sois satisfait à 100% de ces images. On n’est pas dans l’illusion totale, je dois l’admettre mais ça fait plaisir tout de même d’aller placer Eve dans les endroits les plus improbables de la Terre.

Rouge !!!

Après le forfait de dernière minute de 1972 suite à un essai longue distance peu concluant, Enzo Ferrari relance sa marque aux 24 Heures du Mans 1973 pour l’édition du cinquantenaire. Trois superbes 312 PB sont alignées au départ. Ayant cueilli le titre de championne du Monde en 1972, la 3 litres italienne est désormais prête à affronter le double tour de cadran manceau mais aussi et surtout les 4 Matra MS670B.

86400 Evo 2…

Après plus de 10 ans de bons et loyaux services, 86400 méritait bien un petit relooking. L’évo 2 prend donc la piste en public pour la première fois. Le shakedown a eu lieu en privé et a nécessité de longues séances de mise au point. Il fallait apprendre à maîtriser la nouvelle bête, un peu rétive au début ! L’équipe technique étant…

24 Heures du Mans 2019

Les 24 Heures du Mans 2019 en photos

24 Heures du Mans 2018

Les 24 Heures du Mans 2018 en photos

24 Heures du Mans 2017

Les 24 Heures du Mans 2017 en photos

Histoire d’un désastre : les Sport 3,5 litres. Tome 5 et fin…

L’hiver 90-91 passe avec la présentation d’une BRM à moteur V12 cherchant du budget pour la saison 1992 au mieux et la présentation de la SGR (qui deviendra Roc Ford au Mans). Mais tout cela ne fait pas un plateau royal… En février, alors que Mercedes ne cesse de limer le bitume au Le 11 novembre, c’est le second coup de tonnerre, cataclysmique celui-ci. Une réunion de la FISA a lieu à Londres en l’absence non négligeable de Jean Todt retenu à Paris par une grève du transport aérien. Etonnant tout de même que Yves Courage, lui, ait bel et bien réussi à venir… A l’issue de cette réunion, Mosley et Ecclestone enterrent le Championnat du Monde 1992 ! Il n’aura pas lieu ! Bob Wollek réagit, narquois : « C’est une bonne idée ce championnat de constructeurs. Dommage qu’il manque des… constructeurs ! » Gérard Welter lui, déclare, plein de bon sens : « On ne fait pas pousser un chêne en plein désert. » Chez Peugeot, on se mobilise fortement pour ne pas voir tous ces investissements réduits à néant. On a déjà subi la mort du Groupe B, on se retrouve désormais embringué dans la disparition du Groupe C ! Une réunion est organisée au siège de PTS autour de Jean Todt avec tous ceux qui veulent repartir pour 1992. Mais Mercedes en est absent. Il n’en ressort pas encore grand-chose de concret hormis une liste assez fantaisiste de 20 partants possibles, le chiffre magique attendu et exigé par la FISA. Ce qui est certain, c’est que beaucoup s’inquiète de la tenue des moteurs 3,5 litres au Mans. Il est donc envisagé de pouvoir changer le moteur durant la course !

Histoire d’un désastre : les Sport 3,5 litres. Tome 4

L’hiver 90-91 passe avec la présentation d’une BRM à moteur V12 cherchant du budget pour la saison 1992 au mieux et la présentation de la SGR (qui deviendra Roc Ford au Mans). Mais tout cela ne fait pas un plateau royal… En février, alors que Mercedes ne cesse de limer le bitume au Paul Ricard avec sa C291, faisant face à de nombreux problèmes de fiabilité, c’est soudain la C11 triomphante de la saison passée (sauf au Mans, hein…) qui ressort elle aussi pour des tests. En fait, il apparait clairement que la C291 ne sera pas suffisamment prête. Décision est donc prise d’aligner en début de saison une C11 pour Schlesser-Mass afin d’assurer les points alors que les petits jeunes, Wendlinger-Schumacher dévermineront la nouvelle-née. Le plateau famélique du championnat 1991 est annoncé en Avril. 18 voitures seulement sont inscrites ! Il y en avait plus de 36 deux ans plus tôt !

Victoire de la Peugeot 905 n°1 dans la morosité de 1992

Histoire d’un désastre : les Sport 3,5 litres. Tome 3

L’hiver 1989 est marqué par deux colères énormes de Jean-Marie Balestre qui décide de s’attaquer de front et simultanément à deux monuments du sport automobile. Tout d’abord, c’est Ayrton Senna côté F1 qui se doit de lui faire une lettre d’excuses, suite à l’incident de Suzuka avec Prost, s’il veut pouvoir recevoir sa Super Licence lui permettant de courir en F1 en 1990 ! Ensuite, c’est Le Mans et ses Hunaudières qui sont directement attaqués au nom de la sécurité. J’ai très largement évoqué ce navrant épisode dans un long article que je vous invite à consulter ici (navrant dans la manière dont il a été mené avant tout). Bref, l’hiver n’a rien de serein, JMB gagnera sur les deux tableaux. Lorsque l’on est omnipotent, il ne peut pas y avoir match mais l’ego du monsieur a surement dû se satisfaire de ces « victoires… »

Histoire d’un désastre : les Sport 3,5 litres. Tome 2

Dès la manche du Championnat du Monde d’Endurance se déroulant à Brands Hatch fin juillet 1988 la FISA confirme aux constructeurs les décisions qu’elle avait précédemment prise pour « l’endurance… » Le moteur 3,5 litres atmo est bel et bien destiné à devenir le choix unique dès 1991. Mais on le favorisera dès 1990 en bridant les motorisations alors utilisées en groupe C et au potentiel bien supérieur, notamment sur les courses de longue haleine, autrement dit Le Mans. Car c’est une autre nouveauté, Le Mans est la seule course de longue distance demeurant au calendrier. Les courses de 1000 km doivent en effet disparaître pour être réduites de moitié. La raison ? D’après Bernie, il faut absolument offrir le produit qu’elles veulent aux TV. Drôle d’argument lorsque à la même époque